mercredi 2 novembre 2016

You Go Girl !


Olala comme j'ai honte de reprendre le clavier ici, mais je ne vais pas vous servir mon discours habituel du "ça y est je reviens", "oui j'étais partie mais je vais enfin écrire". La fin du mensonge ahahah. Je me cherche un peu sur ce blog qui était certainement le blog d'une certaine époque et je ne sais pas vraiment où je veux aller. Continuer à tout mélanger, prendre ça comme un carnet perso de tous mes coups de coeur, ou investiguer quelque chose de plus léché, plus sérieux, plus journalistique ? Aucune idée. Et pour ne pas me freiner, je vais expérimenter. Vous m'avez toujours suivi, et commentez d'ailleurs beaucoup plus les sujets jugés "profonds" et non pas la dernière collection de ZARA. J'ai envie de tenter des choses, peut-être d'en raconter ici l'envers du décor. On verra. En attendant, je vais me lancer dans deux trois projets qui auront certainement une caisse de résonance, ici, avec vous.

Il faudrait des lignes et des lignes pour expliquer la semaine qui m'attend, le pourquoi du comment de mon envie, mais je vais faire court : je vais me jeter dans le grand bain du féminisme. (C'est vraiment con dit comme ça, on dirait que je vais manger du McDo pendant une semaine. Mais lisez, il y a moins cliché derrière.) Tenter d'y voir plus clair, d'y mettre ma propre définition, de comprendre tous les courants, de me positionner. Bref, je vais me pencher sur le sujet. Et comme j'ai l'esprit de contradiction, les trois réactions que j'ai eu à cette annonce me donnent davantage envie de plonger dans les polémiques et de foncer. Seule une réaction était parfaite, c'était celle de Patach', mais je vous raconterai.




Quand on prononce ce mot, on a presque l'impression de balancer soit une insulte à la gueule de quelqu'un, soit quelque chose de mystique auquel on ne peut pas toucher. Alors que pour moi, le féminisme, c'est tout l'inverse : juste un mot qu'on devrait être fier d'utiliser, un concept simple dont tout le monde devrait se revendiquer. Comme être politique, être féministe ne devrait pas être l'apanage d'une certaine catégorie de personnes coincée dans ses préjugés. Pour moi, on devrait tous l'être, le revendiquer et apprendre à le connaître. J'ai donc programmé de nombreuses conférences durant plus d'une semaine sur le sujet, des documents à visionner, une série et trois livres à lire pour une incursion toute personnelle dans le monde du féminisme. C'est sans aucune arrière pensée, aucune envie de taper sur qui que ce soit, de critiquer ou de caricaturer. C'est moi qui depuis un an a l'impression de me faire mitrailler par ce terme. C'est moi qui suit la campagne américaine et ai envie de crier sur Trump. C'est juste moi qui grandis et qui comprends ce qu'est d'être une femme, dans toute sa magie, certes, et son injustice. C'est moi, qui avais l'impression que je pourrais être tout ce que je voulais être et qui me rends compte de la place qu'on veut donner aux femmes, insidieusement évidemment. Et finalement, c'est moi qui ai juste envie d'approfondir mes connaissances, d'entendre un discours qui me plaira ou non...




Lorsque je l'ai dit à Mamounette, j'ai eu le droit à un regard apeuré. Parce que pour nos mères, ou certaines d'entre elles, féminisme est égal à femmes aux cheveux courts qui veulent castrer leurs conjoints. Je trouve ça triste de le prendre ainsi. Pour moi, c'est juste vouloir l'égalité entre femmes et hommes et savoir qu'on n'y est pas. Ce n'est pas une bataille. Ce n'est pas tuer l'homme pour avoir une place, c'est juste combattre des clichés pour continuer de s'émanciper. Comme si pour réussir son couple, il fallait faire profil bas et ne rien réclamer. Je n'ai pas l'impression d'être chiante ou de demander la lune quand j'estime qu'un mec doit me parler comme à un autre être humain et pas comme à un corps composé d'un vagin... Comme si pour plaire à un homme, il fallait avoir ce profil de nana lisse. Tout le monde sait que c'est plus compliqué et plus nuancé.

Lorsque je l'ai dit à un pote, il m'a dit que les féministes se partageaient en deux : "Les frustrées et les curieuses. Donc on va te mettre dans la catégorie des curieuses, c'est plus sympa." Fou, je me suis dit, cette représentation du féminisme. J'imaginais déjà l'image qu'il se projetait dans son cerveau, au choix les Femen seins nus ou la militante habillée en mec. Ce qui existe effectivement. Mais pourquoi toujours tout mettre dans des cases ?...

Lorsque j'en ai parlé à une amie "dite féministe", elle a répondu que c'était marrant parce que je ne "l'étais pas" quand elle m'avait rencontré. Qu'est ce que ça veut dire ? Que je dois passer un CAPES pour être féministe ? Avoir l'aval de nanas qui se font tatouer Simone sur l'avant bras ? A l'opposée des deux réactions ci-dessus mais toute aussi conne puisqu'elle aussi dédiée à me mettre dans une case. A mon avis, je n'ai pas à aller dans la rue pour le prouver, je fais bien assez dans ma vie, dans mes propos, dans mon couple pour l'être, sans avoir besoin d'être adoubée par qui que ce soit. Sectaire la féministe ? Je ne pense pas.

Rien que pour cette première entrée en matière, je dirais qu'être féministe, c'est œuvrer pour que ce mot n'en soit plus un gros ni même un cliché, qu'il soit juste un adjectif positif et divers, partagé entre hommes et femmes.




Seul Patach s'est retourné vers moi dans la voiture alors que passait une chanson que j'aimais tant. Il m'a dit qu'il était fier que je m'intéresse à ces choses-là et que j'avais raison de chercher à approfondir mes connaissances si j'en ressentais le besoin. Qu'il était avec moi, qu'il trouvait ça normal et qu'il pensait pareil. Comme quoi...

Alors, vous êtes prêts pour un déferlement de propos de nana frustrée ? Ahahahah.

1 commentaire:

Oleg a dit…

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