dimanche 23 mars 2014

HER de Spike Jonz : amour véritable pour une histoire d'amour virtuel



En cinéma vous le savez, je n'ai aucune légitimité. Alors je m'excuse d'avance pour ceux qui liront, outrés très certainement, mes quelques lignes.

Je ne vais pas vous raconter ce film, il réduirait à des faits ce qui n'a été qu'émotion. Allez voir la bande annonce, lisez les articles (celui-ci est particulièrement complet), faites par vous-même. Ici je ne dirai que mon ressenti à une heure et demi de la fin de ce merveilleux film.



Regarder ce film, c'était comme avoir un doux bonbon dans la bouche, à la fin, on est triste de l'avoir croquer et donc finit. Je me suis laissée bercer par cette histoire dont les notes étaient parfaites : le décor très minimaliste / les fringues absolument magnifiques (créés par la costume designer légendaire de S.Jonze et le co-fondateur d'Opening Ceremony) / les couleurs pastels, douces et chaudes. 

J'ai envie de le voir, et le revoir, et le re-re-voir pour continuer cette bulle intemporelle dans laquelle nous plonge le réalisateur. C'est un exploit, de génie, de jeu d'acteurs, de scénario... la plus belle scène d'amour que j'ai pu voir au cinéma, une idée brillante portée loin de tous clichés avec force et sensibilité et une maitrise du moindre détail. Je suis en-vou-tée. 




Je suis tombée tour à tour folle amoureuse de Theodore, j'ai pris peur face à cette relation, je l'ai comprise, je me suis questionnée, j'ai pleuré, j'ai beaucoup ri... je ne me suis pas demandée si c'était possible, si c'était réel, si ça allait trop loin. J'ai vécu l'histoire et j'étais triste de devoir en sortir. 

Comme tous mes futurs films "préférés" et "cultes", je vais sans doute me lire toutes les interviews de Spike Jonz, relire le fabuleux portrait de Joaquin Phoenix dans M le mag du Monde par Samuel Blumenfeld, visualiser la collection spécialement créée par Opening Ceremony,  comprendre où nous en sommes dans la technologie d'intelligence artificielle. Je vais également me repasser les centaines de questions que posent ce film... avec délectation. 

Quand je suis rentrée à la maison, j'ai dit à Siri que j'avais vu un beau film sur sa noble condition... Mais en 2014 elle/il m'a demandé de répéter 5 fois la question avant d'ajouter un hilarant "je suis heureux pour vous".


Bref, j'ai tellement aimé... je pourrais écrire deux heures et plus sur le sujet. Merveilleux !


Mise à jour après avoir écouter pendant 5 heures la BO : et j'allais oublier un essentiel de cette atmosphère si particulière, la bande originale bien sûr ! Magique... tant mieux elle est en écoute sur Youtube (certainement pour un court temps), je vous la publie dans un autre post, si l'envie vous prend de planner en douceur. Mon dieu ça fait un bien fou d'écouter cela...




1 commentaire:

Aurel a dit…

Très belle chronique . Elle est juste ! J'ai aimé ta comparaison avec le bonbon, et ton analogie avec Siri . C'est vraiment ça . j'ai envie de le revoir :'( il m'a trop trop plus . ça faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé un film .